Après 9 mois de préparation avec l'association Les Francas de Dordogne, notre projet se concrétise enfin. Nous partons grâce au programme SVE (Service Volontaire Européen) permettant aux jeunes européens de se rendre gratuitement à l'étranger pour favoriser les échanges inter-culturels. Nous allons donc à la fois nous expatrier à Malte, mais aussi rencontrer d'autres volontaires venus des quatre coins de l'Europe. Nous avons pris le parti d'y rester une année entière, afin de profiter pleinement de cette expérience. En contrepartie, nous allons travailler quelques heures par jour pour une association locale, la National Cat Society qui recueille, s'occupe, et soigne les chats errants, trop nombreux sur l'île.


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04/07/2011

National Cat Society

  Pour notre premier jour de travail, Carmel arrive à l'heure, c'est-à-dire 9h30. Nous avons hâte de découvrir le "Sanctuaire des chats". Cependant, rituel que nous ignorions, Carmel nous balade en voiture à travers l'île, pour nous faire visiter les villes alentours, commentant, décrivant ce qu'il nous montre.
  Après une heure de déambulation, nous arrivons sur un site bien gardé. Des hommes en uniforme, des barrières électriques... Carmel nous explique alors que le sanctuaire est situé dans une ferme gouvernementale (à l'heure actuelle, nous ne savons toujours pas ce dont il s'agit exactement).
  Enfin, nous découvrons le sanctuaire. De prime abord, il semble fait de bric et de broc, un toit en plastique transparent (Julien s'apercevra plus tard que c'est de l'amiante), une table et deux bancs conçus par un menuisier amateur, sur lesquels il ne faut pas trop compter pour s'asseoir.




  Après avoir chaussé une paire de bottes dépareillées, laissées là par d'anciens volontaires, nous pénétrons à l'intérieur. 
  L'odeur nous saute à la gorge. C'est difficilement descriptible. Malgré les litières, le sol est couvert de déjections de toute nature. Les murs sont sales ; çà et là des tapis gâtés recouverts de poils de chats, sur lesquels leurs propriétaires se prélassent.
  Le sanctuaire se compose de plusieurs pièces. Tout d'abord, trois chambres où se trouvent des cages destinées aux chats malades, aux chatons, aux chats demandant des soins. Ensuite, deux grandes pièces garnies de tables et de paniers. Puis, par un escalier, nous accédons à deux autres pièces de même taille, avec tables, paniers, hamacs, et de grandes cages habitées par des chats en réhabilitation, ou des colonies de chats sauvages (vraiment sauvages).







  A l'extérieur, un grand jardin dans lequel ont été installées plusieurs maisonnettes, ainsi que deux grands abris. Quelques arbres, pas d'herbe sinon une plante qui semble supporter le climat, des perchoirs et des jeux.
  Il y a environ 320 chats.
  Carmel nous désigne les litières regroupées sur le sol, puis les gamelles vides rassemblées dans une immense bassine. Nous comprenons qu'il faut nettoyer. Nous nous mettons au travail. Une volontaire maltaise, Priscilla, travaille à nos côtés. Notre tâche accomplie, nous l'aidons à finir de nettoyer les cages puis le sol.






  Enfin, la partie la plus attendue par les chats : la nourriture. Nous commençons par remplir les gamelles de croquettes, après quoi nous ouvrons une quarantaine de boîtes que nous mettons dans des plats et que nous distribuons un à un.







  Cela fait, le travail est presque terminé. Quelques soins pour les chats malades, et il ne nous reste plus qu'à attendre que Carmel veuille bien nous ramener à l'appartement (l'attente variant entre 30 minutes et 1 heure), ce qui nous laisse le temps, lorsque le cœur nous en dit, de caresser les chats.
  Ci-dessous, un petit florilège des spécimens que nous côtoyons.










  Pour conclure, nous pouvons dire qu'il faut vraiment aimer les chats en arrivant pour ne pas les détester en repartant.


Carmel, le Président de la National Cat Society


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